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domingo, 4 de agosto de 2013

Istanbul: impression, soleil couchant

Le rythme est battu par le chant des muezzins. Un rythme souple, aéré, fait d'arabesques et de courbes. La lumière qui nous reste en mémoire est l'orangé des longs couchers de soleil du printemps, sur le Bosphore et sur les minarets. La chaude lumière de l'après-midi devient jaune, longue, dorée, orange, fauve, puis décline. Les muezzins reprennent leurs chants. Nous sommes sur la tour de Galata, du coté européen d'Istanbul, rive nord de la Corne d'Or.  Le nom de cette embouchure vient sûrement du reflet vibrant sur les eaux qui ondulent. 
Devant nous, le quartier historique d'Istanbul. Sur la pointe du Sérail, entre le Bosphore et la Corne d'Or, l’esplanade intemporelle du palais de Topkapı, la Basilique Sainte Sophie et la Mosquée Bleue de Sultahnamet. Plus en face, au bord de l’eau, la Mosquée Neuve, le pont de Galata, le marché égyptien, la grande mosquée de Solimane le Magnifique. Ces noms magiques imbibent notre voyage comme le thé ou la fumée du narghilé. Et les muezzins chantent. D’ici, en hauteur, les chants se mêlent, se superposent, entrent en collision, nous submergent. Dieu est grand, Allah akbar ! A notre gauche, le détroit du Bosphore lie à l’Asie. Il est très fin : si cette séparation entre les deux continents est bien réelle, elle s’enjambe d’un pas. Au delà, l’Anatolie. Derrière nous, le quartier Nord, gênois (comme cette tour), européen, moderne, en pleine ébullition. Nous avons suivi une marche de protestation, vibrante et engagée.
Et les muezzins chantent, les courbes emplissent l’air marin, le ciel et l’eau se teignent d’orangé, les silhouettes sphériques des mosquées se détachent devant les minarets qui pointent vers le ciel, Istanbul nous submerge.

Panorama sud est


Panorama sud

Panorama sud-ouest


Pointe du Sérail: Topkapi, Sainte Sophie, Mosquée Bleue
Corne d'Or



Pont de Galata, Mosquée Neuve, Mosquée de Solimane







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